Mot du directeur – octobre 2018

11 octobre 2018

Le 6 septembre dernier, la présidente de la FMSQ Dr Diane Francoeur nous a entretenu au sujet des nombreux défis à venir dans nos milieux de médecine académique. Une diminution du nombre de nos résidents en formation, une charge de travail clinique accrue, un enseignement personnalisé nécessitant des évaluations plus fréquentes et des conditions plus difficiles en recherche ont été mis en évidence dans un contexte politique difficile et incertain. Elle a toutefois donné un message positif plein d’espoir avec des mesures intéressantes à venir en termes de rémunération des chercheurs, des demis postes cliniques permettant de reconnaître la nature du travail clinique et une meilleure possibilité pour le recrutement, de l’aide en salle d’opération et en péri-opératoire par des adjoints aux chirurgiens et la possibilité de congés de maternité pour nos jeunes collègues. Les défis ne manqueront pas et elle voit l’avenir de façon positive.

Dans un autre thème, plusieurs de nos professeurs ont présenté des programmes de DES (Diplôme d’études spécialisés) au cours des derniers mois. Ces DES serviront de programme d’accueil pour les étudiants étrangers (moniteur clinique et ‘fellow’) désirant compléter une formation dans nos milieux. Tous nos professeurs devront développer ces DES dans un avenir rapproché s’ils veulent accueillir des étudiants de l’extérieur. Le développement de ces programmes est donc grandement supporté. Ils doivent être présentés à la division et ensuite è la direction du département.

Finalement, en étudiant les dossiers de nos professeurs, j’ai réalisé que plus de 60 de ceux-ci ont des privilèges dans un deuxième centre hospitalier sous le titre de membre associé. Ces chirurgiens pratiquent donc dans 2 centres hospitaliers universitaires, bien que sans doute le niveau d’activité est plus faible dans le centre associé. Cette pratique devrait être grandement privilégiée par tous nos jeunes chirurgiens afin de s’assurer d’une collaboration entre les centres dans le cas des grandes spécialités de pointe. Le rôle de nos divisions et la reconnaissance de cette pratique multi-hospitalière et universitaire devrait permettre une meilleure collaboration entre les équipes chirurgicales du département.

J’aimerais aussi féliciter le Dr Borsuk et son équipe pour avoir pratiqué la première greffe faciale au Canada. Il s’agit d’un accomplissement remarquable qui rejaillit sur son équipe et sur la communauté chirurgicale montréalaise.