L’entorse de cheville est l’une des blessures la plus fréquente des extrémités et le groupe le plus à risque de subir ce traumatisme est celui âgé entre 10 et 19 ans. Vingt à 40% des patients auront des symptômes résiduels après une entorse de cheville (douleur, instabilité, raideur). L’un des facteurs de risque serait l’atteinte concomitante des ligaments syndesmotiques (ligaments entre le tibia et le péroné). Le diagnostic d’une atteinte syndesmotique se fait actuellement par résonnance magnétique, une modalité d’imagerie difficilement accessible rapidement. De façon générale, ce projet vise à identifier les facteurs de mauvais pronostic post entorse de cheville et subséquemment améliorer la prise en charge initiale. Le second volet de cette programmation vise à développer des méthodes diagnostiques d’entorses syndesmotiques accessible et cliniquement utile pour optimiser le traitement. Deux différentes modalités seront explorées. Premièrement l’utilisation de l’échographie, une technique rapidement accessible et pouvant être utiliser par différents types de professionnels, sera testé. Deuxièmement, nous utiliserons des reconstructions 3D des chevilles en charges afin de mettre en évidence une asymétrie entre le côté sain et le côté blessé. Pour répondre aux objectifs établis, une étude de cohorte prospective sera faite au CHU Sainte-Justine. Les patients répondants aux critères d’inclusion suivront un algorithme de prise en charge bien établi. Le groupe de patient avec suspicion d’entorse de syndesmose sera investigué en échographie et résonnance magnétique. À chaque visite, les participants répondront à un questionnaire de qualité de vie. Les facteurs de mauvais score de qualité de vie au suivi seront identifiés par analyses statistiques. Pour les méthodes diagnostiques de l’entorse de syndesmose, nous établirons les seuils cliniquement utile pour planifier soit un traitement conservateur ou chirurgical.