Docteure Ariane Lacaille-Ranger

Après avoir complété ma résidence en chirurgie générale à l’Université de Montréal, j’ai entamé un fellowship de deux ans en chirurgie colorectale accrédité par le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada à l’Université d’Ottawa. La première année fut dédiée à la clinique, ce qui m’a permis d’approfondir mes connaissances et aptitudes en chirurgie colorectale notamment pour la prise en charge des néoplasies rectales, des maladies inflammatoires de l’intestin, des problèmes périanaux bénins et parfaire mes techniques d’endoscopie. J’ai eu la chance de travailler avec des sommités canadiennes dans le domaine pour devenir à mon tour chirurgienne colorectale accréditée. La deuxième année fut consacrée principalement à la recherche. Mon intérêt premier touchait la sphère académique, plus précisément l’éducation médicale et chirurgicale, avec un accent sur la simulation. Je voulais développer et parfaire mes connaissances dans ce domaine en prévision de mon retour à l’Université de Montréal. J’ai donc complété durant cette année de recherche, une maîtrise en éducation pour les professionnels de la santé avec le Département d’éducation de l’Université d’Ottawa. Désireuse de maximiser mon exposition en éducation, j’ai également terminé un fellowship en éducation et simulation médicale avec le Département d’innovation en éducation médicale de la faculté de médecine de l’Université d’Ottawa. J’ai ainsi acquis une expertise de pointe en simulation de techniques chirurgicales et simulation de gestion de crise.

De retour à l’Université de Montréal, je suis actuellement chirurgienne colorectale au sein de l’équipe de chirurgie de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont où j’aspire à partager mon expertise et mes connaissances avec les étudiants et résidents. J’ai également eu l’opportunité de postuler à un poste au CAAHC (Centre d’apprentissage des aptitudes et habilités cliniques) à l’Université de Montréal, et je suis depuis peu la nouvelle coordonnatrice académique des activités de simulation pour le 1er cycle. La problématique du manque d’exposition des étudiants et des résidents en chirurgie, déjà ressentie depuis les dernières années, s’accélère de plus en plus dans le contexte hospitalier actuel. Heureusement, nous avons des solutions qui ont été prouvées comme étant efficaces pour pallier ce manque d’exposition. La simulation en est une et elle est actuellement, selon moi, sous-utilisée au Département. Je souhaite exploiter la simulation comme outil d’apprentissage et créer des programmes de simulation techniques et de gestion de crise au sein du département. Mon axe de recherche portera sur la simulation principalement sur les curricula et l’évaluation en simulation.